EMANE

VERSION IMPRIMABLE

 

EDITO 

Quand un membre souffre …

Nous sommes tous membres du Corps du Christ, nous dit St Paul. Cela, nous le sentons bien et nous le vivons lors de nos rencontres et de nos eucharisties, qui nous permet de nous retrouver nombreux. Mais St Paul poursuit : « Quand un membre souffre, tout le corps souffre. » Depuis 70 ans, combien de membres de ce Corps ont souffert de blessures profondes qui demeurent des décennies après !... Et le reste du Corps, en premier lieu les responsables de l’Eglise, n’a pas souffert avec eux, n’a pas capté les signes de leurs blessures.

Comment se fait-il que nous n’ayons pas entendu la parole des victimes depuis toutes ces années, qu’elles n’aient pas été soutenues afin qu’elles puissent parler et dénoncer leurs agresseurs ? Comment n’avons-nous pas entendu cette perversion de la parole du Christ qui a permis à des agresseurs de profiter de leur statut spirituel de prêtres ou de laïcs représentant l’Eglise, pour abuser des enfants qui leur faisaient une totale confiance. C’est cela qui rend ces crimes commis dans l’Eglise plus terribles encore que dans d’autres institutions de la société.

Le pape François le dit depuis longtemps : « Les abus sexuels sont possibles parce qu’auparavant il y a des abus de pouvoir et des abus de conscience envers les victimes. » Cette prise de conscience doit nous permettre d’éradiquer ces comportements d’abus de pouvoir et de conscience dans notre Eglise.

Comme le disait la deuxième lecture du dimanche 10 octobre, « la Parole de Dieu est plus coupante qu’une épée à deux tranchants. Elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit. Pas une créature n’échappe à ses yeux. Nous aurons à lui rendre des comptes. »

Le pape a convoqué un synode, pour donner la parole à tous les catholiques qui le souhaitent sur la façon dont nous pouvons « marcher ensemble » (c’est le sens du mot synode), en étant à l’écoute des membres souffrants, en donnant la parole aux pauvres, en revoyant les manières de prendre des décisions, en redonnant aux prêtres leur juste place dans nos communautés.

Dans ce numéro, l’EAP et l’équipe Mission de France vous proposent déjà quelques éléments de réflexion et vous invitent à vous exprimer en vérité, pour que nous continuions à « marcher ensemble » à l’écoute de l’Esprit Saint.

Père Dominique

 

 

 

Les enfants sont des êtres divins

Interview express de Chançard

Une rentrée dynamique et joyeuse au caté !

Une brocante pas comme les autres !...

 

 

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ACTUALITE

Les enfants sont des êtres divins                      INTERRELIGIEUX

Par Luigi Changivy

Il y a 31 ans, la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE) entrait en vigueur. 192 pays reconnus par l'ONU l'ont signée. Nous vous proposons un entretien avec Jenish Parekh, représentant la communauté hindouiste de Bussy Saint-Georges. 

Jenish Parekh a développé le Pôle Jeunesse et Éducation de la communauté hindouiste BAPS (Bochasanwasi shri Akshar Purushottam Swaminarayan) pour aider les jeunes à connaître leur religion, leurs racines et les accompagner dans leurs actions bénévoles.

Luigi Changivy - Pouvez-vous nous parler de la façon dont sont appréhendés les droits de l'enfant dans la religion hindouiste ?

Jenish Parekh - A ma connaissance, il n'y a pas de mention spécifique du droit des enfants dans nos textes sacrés. Toutefois, je peux dire que l'enfant a une place prépondérante dans l'hindouisme où il est écrit que les enfants sont la richesse des familles et qu'ils sont la représentation du divin.

En effet, dans l’Hindouisme, nous considérons que Dieu est présent en chacun de nous et encore plus chez les enfants de par leur innocence. D’ailleurs, dans nos Mandirs (temples Hindous) où Dieu est représenté à plusieurs étapes de sa vie, les représentations en tant qu’enfant sont celles qui génèrent le plus de dévotion.

Dans l'hindouisme c'est en famille que l'on va au Mandir et les enfants y ont toute leur place car l'enfant fait l'objet d'une attention particulière comme une richesse à protéger et à encourager dans la réalisation d'actions positives tournées vers les autres.

En 1954, notre maître spirituel décida d’instituer dans le Mandir des activités pour les enfants afin de les intéresser à la spiritualité et pour les initier, dès leur plus jeune âge, aux activités bénévoles au service des autres ce qui est un des principes directeurs de BAPS. C’est à travers le service désintéressé aux autres que les enfants deviendront de meilleurs citoyens.

Il y a 350 bénévoles en Europe dont la mission est d'accompagner environ 3000 enfants dans des activités organisées pour eux dans une intention socio-spirituelle. La dimension religieuse est, évidemment, présente.

LC - Quels principes doivent observer les familles et autres structures pour offrir aux enfants les égards qui leurs sont dus ?

JP – Dans les textes sacrés de l'hindouisme chaque parent, dans le cadre de son DHARMA (ensemble de règles de base à suivre pour avoir une vie saine), doit faire tout ce qu'il faut pour amener ses enfants à être/devenir de bons citoyens et doit être présent à chaque moment de leur vie. La famille est le maillon le plus important de l'éducation des enfants.

Traditionnellement (il y a plusieurs milliers d'années), on présentait aux jeunes enfants trois objets : une épée, un livre religieux et une balance de commerçant, objet parmi lesquels ils pouvaient choisir en toute liberté et ainsi décider de leur future profession. Ce n’est que par la suite qu’est venu le système des castes. Ce mot, d'origine portugaise, représentait les grands corps de métiers exercés dans la société et, avant la période britannique, les mouvements entre castes étaient fluides. Plus tard, le système de castes a été rigidifié et a cloisonné la population à des fins de contrôle et d'organisation. De nos jours (depuis les années 90), ce système évolue et les pouvoirs publics ont mis en œuvre des politiques de discrimination positive pour permettre, notamment, aux enfants des castes les moins favorisées de pouvoir se former et exercer les métiers de leur choix. Chaque parent peut accompagner ses enfants à choisir leurs propres voies dans un système qui n'est plus aussi cloisonné qu'antérieurement.

Si chacun voyait dans les enfants le divin, il y aurait bien moins besoin de les protéger.

Avec cet assouplissement permettant de choisir des orientations/métiers plus librement, beaucoup de familles souhaitent le maximum/meilleur pour leurs enfants qui sont parfois vus comme des investissements. Ils sont poussés à devenir ingénieurs, médecins, ou avocats, par exemple, avec un effet inverse de celui de la liberté de choix ; "Travaille beaucoup à l'école, fais des études de droit, deviens avocat et tu seras heureux". Ainsi, beaucoup d'enfants se retrouvent asservis aux ambitions de leurs parents et de la souffrance peut s'installer, alors que la famille est censée être un lieu protecteur. C'est pourquoi il est aujourd’hui plus que jamais important de remettre en contexte la protection des enfants pour prendre en compte ces évolutions sociétales. Cette problématique n'existe pas qu'en Inde, qui a signé la CIDE en 1992, mais aussi dans de nombreux pays émergents.

Si chacun voyait dans les enfants le divin, il y aurait bien moins besoin de les protéger.

La communauté est, au-delà, une institution importante pour l'enseignement et la protection des enfants et des jeunes. La communauté, à travers les bénévoles encadrants, organise des évènements dans les Mandirs et accompagne les enfants dans la préparation de leurs prestations : danse, chants, prêches… dans les activités qu'ils ont choisies. Cet accompagnement leur permet également de s'ouvrir sur le monde et de se forger un esprit critique. 

LC - Quel est votre regard sur Bussy Saint-Georges, à travers l'expérience que nous vivons avec l'Esplanade ?

J.P – L'Esplanade des Religions et des Cultures est, d'une façon générale, une expérience incroyable et j'en suis fier car nous incarnons des valeurs qui peuvent être érigées en modèle de partage et de communication. En 2019, toutes les communautés de l'Esplanade des Religions et des Cultures avaient organisé une course pour l'Amazonie, pilotée par des jeunes des différentes communautés. Je m'attendais à ce que cela se passe bien entre nos jeunes, mais pas à ce que de véritables liens se créent et perdurent, comme cela a été le cas. C'est formidable ! Il faut continuer en organisant des activités communes où les enfants catholiques, protestants, musulmans, bouddhistes, hindous, juifs, non-croyants et bien d’autres se mélangeraient (tournois sportifs, représentations culturelles, etc.). C'est vraiment en faisant ensemble que nous arriverons à renforcer et propager cet état d'esprit et nous fondons l'espoir que ce sera celui de demain à Bussy.

 

 

 

 

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PAGE des JEUNES 

 

Une rentrée dynamique et joyeuse au caté !

Par Annick Wilson Vignon

« Jubilez, criez de joie, acclamez le Dieu trois fois saint », c’est avec ce chant que les enfants ont fait la procession d’entrée lors de la messe de rentrée du caté, le dimanche 10 octobre. C’est l’occasion pour notre communauté chrétienne, d’accueillir les familles du caté et plus particulièrement les enfants qui débutent.

En effet, dès le début du mois de septembre, plusieurs rencontres ont ponctué le calendrier du caté : les permanences d’inscription, les réunions d’information et d’organisation, les sessions de formation pour les parents ainsi que les séances du module d’entrée en catéchèse qui ont permis de réunir parents et enfants nouvellement inscrits au caté.

La participation active des adultes et des plus jeunes à ces rencontres, impulse dès maintenant une belle dynamique et un cadre favorable à des temps de partage riche comme celui de ce premier KT-dimanche que nous venons de vivre.

Mais au fait, que fait-on au caté, que vient-on y chercher ? La réponse des enfants est spontanée : « Découvrir Dieu et la vie de Jésus et parler de Dieu avec d’autres enfants » et celle des parents : « Le caté permet de transmettre des valeurs de respect, d’entraide, d’amour, de tolérance, de pardon. Le caté est un lieu de partage avec d’autres enfants où ils peuvent discuter librement de Dieu avec la possibilité de poser des questions et de se poser des questions. » Les parents ont également ajouté que dans le cadre de la catéchèse familiale vécue à N.D. du Val, le caté c’est aussi partager leur foi avec leurs enfants, encourager leur réflexion et leur donner le goût, l‘envie de connaître Dieu.

La catéchèse s’inscrit ainsi dans une démarche synodale, comme nous y invite le pape François, en proposant un parcours de foi qui permet aux familles de faire route ensemble.

Précisons enfin que depuis plusieurs années les rencontres de caté ne se font plus au domicile d'un des parents mais dans des locaux paroissiaux ou des églises et que les animateurs(trices) sont tenus à des règles strictes de prudence dans leur relation avec les enfants.

 

Les enfants répondent « oui » à l’appel du Christ -  Messe du dimanche 10 octobre 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gala interreligieux pour la paix                                           INTERRELIGIEUX

L’association de l’Esplanade des Religions et des Cultures vous invite au GALA POUR LA PAIX, le 20 novembre 2021, à 20h30, dans l’église Notre Dame du Val.

Cette année, en plus de la traditionnelle chorale multiculturelle, les enfants seront mis à l’honneur pour la journée internationale des droits de l’enfant.

Nous vous attendons nombreux pour partager ce beau moment de fraternité, de solidarité et de respect des différences.

 

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VIE PAROISSIALE

 

Après le rapport sur les abus sexuels dans l’Eglise 

L’EAP et l’équipe de la Mission de France ont, comme vous, été interpellées par l’ampleur des révélations de la Commission Indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise. Elles se sont réunies pour initier une réflexion en profondeur et vous invitent à exprimer vos réactions. 

Par les membres de l'EAP et de l'équipe Mission de France

Le rapport sur les abus sexuels dans l’Eglise depuis 1950 a révélé un nombre énorme de victimes d’agressions par des prêtres, et pour un tiers par des laïcs. Cela nous amène collectivement à demander pardon à Dieu et aux victimes. Responsables et simples fidèles, nous n’avons pas su entendre, ou parfois quand nous savions, nous n’avons pas eu le courage de dénoncer, de protéger. Nous n’avons pas mesuré la profondeur des blessures que les victimes ont subies.

Des personnes qui n’avaient pas parlé de ce qu’elles ont subies, parfois il y a très longtemps, vont maintenant se sentir plus libres pour parler. Nous avions, il y a trois ans, dans ce journal et par des affiches, invité les victimes à contacter la cellule d’écoute du diocèse. Cette cellule est toujours active. Si vous êtes dans ce cas, n’hésitez pas à la contacter.

Ecrivez à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., vous serez contacté par mail pour proposer une rencontre en présentiel, si possible.

Il y a 20 ans, les évêques de France avaient déjà alerté les éducateurs de jeunes dans une brochure intitulée « Lutter contre la pédophilie ». Des mesures de prévention et de prudence étaient demandées. Elles ont été appliquées et notre évêque a reprécisé ces mesures en 2017 pour les prêtres et les animateurs en contact avec les enfants et adolescents. Par exemple, ne jamais rencontrer seul à seul un mineur dans un lieu isolé et non visible, garder la maîtrise de son affectivité et une juste distance en toute circonstance. Pour les travaux de l’extension de la maison paroissiale, les nouveaux bureaux d’accueil seront vitrés, les prêtres n’auront pas d’entrée séparée et leur logement sera bien distinct des autres locaux. Les prêtres et les animateurs de jeunes s’engagent à continuer à vivre ces comportements de prudence, pour que notre communauté paroissiale reste une « maison sûre » pour tous les enfants. Nous l’avons redit aux parents des enfants du caté et nous comptons aussi en débattre avec les jeunes de l’aumônerie.

Les responsables de l’Eglise ont trop longtemps minimisé les faits ou les ont souvent cachés, pour ne pas nuire à la réputation de l’Eglise et des prêtres. Ce silence nous accuse et nous fait du tort. C’est aussi pour cela que le pape François mène la guerre au cléricalisme et aux abus de pouvoir et de conscience que ce cléricalisme peut entraîner.

Nous n’avons pas mesuré la profondeur des blessures que les victimes ont subies.

Cette tempête à traverser doit être l’occasion d’une profonde remise en cause, car le monde a besoin de l’Église, d’une Église concernée par le monde. L’occasion de revenir à l’essentiel : l’annonce de l’Évangile, de notre espérance chrétienne pour être signe dans le monde : l’amour du prochain, l’attention à ceux qui souffrent, le pardon donné, la certitude de se savoir aimé. L’occasion aussi de nous poser ensemble des questions : nous attendons vos avis et suggestions.

Comment pouvons-nous mieux être à l’écoute de toutes les souffrances ? Comment donner leur place à tous, en particulier ceux qui ont moins la parole ? Comment pouvons-nous mieux-nous soutenir les uns les autres dans les moments difficiles ? Comment sont pris en compte les avis de tous dans la marche de la paroisse ? Comment sont élaborées et prises les décisions qui concernent toute la communauté ? Dans le cadre du synode qui démarre, nous proposerons des rencontres et des temps de consultation et de débat ouverts à tous.

En avril dernier nous avons commencé des rencontres ouvertes aux personnes qui ont des difficultés dans leur travail ou qui sont au chômage. Ces rencontres se sont révélées précieuses pour tous : il n’y a pas les « aidants » et les « aidés ». Par l’écoute mutuelle et la prière, nous nous soutenons les uns les autres et nous assistons à des résurrections. Les fruits de ces rencontres mensuelles nous ont incités à en proposer d’autres, sur d’autres questions, dont nous avons parlé à la messe de rentrée : nous proposerons durant le temps de l’Avent une rencontre destinée aux personnes en souffrance du fait de se sentir « en dehors des clous » des règles de l’Eglise. Par exemple les couples séparés et divorcés (l’équipe Regain a déjà 12 ans d’expérience d’écoute et de partage), les couples vivant l’homoparentalité, les personnes homosexuelles et les familles ayant des enfants homosexuels, les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants et qui utilisent la PMA, etc. Nous pensons que l’expérience du groupe de parole et de prière sur le travail et l’emploi peut être renouvelée aussi autour de ces questions, ou d’autres que vous aimeriez mettre en avant.

Nous pensons enfin que la démarche du synode peut vraiment nous aider à avancer ensemble sur un certain nombre de recommandations de la Commission Sauvé (ci-dessous). Un chemin s’ouvre devant nous. Prenons-le, à la suite de Jésus et à l’écoute de ce que l’Esprit Saint dit à l’Eglise.

 

 

 

Une brocante pas comme les autres !... 

 Par Patrick Mannier

A l’occasion du vide grenier du 26 septembre, sur l’esplanade des religions et des cultures, plusieurs stands ont proposé bibelots, livres, vêtements, meubles et objets divers, dans le but d’aider à financer l'association de l'Esplanade.

Christian : « La mise en place n’a pas été si évidente. Dès six heures du matin, beaucoup étaient sur le pont, pour décharger les cartons, monter les barnums, chacun aidant en totale abstraction de son appartenance religieuse. Dans la disponibilité et la polyvalence, les bonnes volontés ont réuni orthodoxes et protestants, catholiques et musulmans, bouddhistes et hindouistes. Si nous pouvons regretter quelques cafouillages qui nous poussent, pour l’avenir, à améliorer notre organisation, cela nous aura obligés à faire appel aux uns et aux autres pour cette action commune, nous poussant tous à la rencontre. C’est surtout ça qui me fait dire que nous avons vécu un moment épatant. »

Françoise : « C’est vrai qu’il a fallu beaucoup d’heures de préparation, avec Sylvie et Elise. Mais je retiens essentiellement la haute qualité des rapports humains exprimés à cette occasion. Les mises en place, les cafés, les repas offerts par la pagode Fo Guang Shan, tout a été l’occasion d’échanges hautement sympathiques. Cette journée a été à l’image de ce que nous prônons tous : le vivre ensemble est un exemple de vrai partage, au-delà de la simple tolérance. Si tout le monde vivait vraiment ces moments-là, il n’y aurait plus de guerre. »

Claude Windisch : « J’ai été très agréablement surpris de constater, une fois encore, que le soutien fraternel n’est pas un vain mot au sein de nos communautés et entre celles-ci. Voilà une journée qui restera gravée longtemps dans ma mémoire. Nous avons, grâce à tous, pu collecter environ deux mille euros. Ça peut sembler peu de chose, mais ce geste est important, notamment pour exprimer les liens de paix qui nous unissent. »

 

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AGENDA

 

PENSEZ-Y ! GALA POUR LA PAIX Samedi 20 novembre à 20h30 à NDV

 

 

Dimanche 17 octobre
Journée mondiale du refus de la misère
à Paris au Trocadéro, avec le Père Michel toute la journée

Ouverture du Synode
à 15 h à la cathédrale de Meaux

Mercredi 20 octobre
Réunion des 2 équipes funérailles de bussy et lagny
à 10 h à Lagny

Du jeudi 28 octobre au 1er novembre
Pèlerinage à taizé pour la confirmation des lycéens

Samedi 6 novembre
CONCERT VIENNE-PARIS- HOLLYWOOD
à 20h30 à NDV

Mardi 9 novembre
Réunion parents kt
à 20h30 en visio

Mercredi 10 novembre
Réunion espérance et vie
(veufs et veuves) à 14h30 à NDV

Samedi 13 novembre
Rassemblement de l'ACAT
Toute la journée avec une table ronde interreligieuse à 17h à NDV

Réunion parents caté
à 10h30 à NDV

Prière dans la vie
à 10h à l'oratoire de NDV

Samedi 20 novembre
Rencontre mensuelle sur le travail et l'emploi
de 10h à 12h à NDV

GALA INTERRELIGIEUX POUR LA PAIX ET LES DROITS DE L'ENFANT
à 20h30 à NDV

Dimanche 21 novembre
Journée nationale du secours catholique

Journée des Jeunes de 6ème-5ème
à Fontainebleau

Samedi 27 novembre
Installation de la crèche

Mercredi 1er décembre
Réunion des 2 EAP de bussy et lagny
à 20h30 à Lagny

 

Don du sang

Les prochaines collectes de sang à Bussy Saint Georges
auront lieu au Gymnase Herzog
les 25 octobre et le 23 décembre 2021

 

 

Horaires des messes    

Les messes en semaine :

Mardi, mercredi et jeudi 19 h 00 N.D. du Val

Vendredi 12h15
En période scolaire : Centre scolaire Maurice Rondeau
Hors période scolaire: N.D. du Val

OCTOBRE

Samedi 23
18 h 30 Ferrières en Brie

Dimanche 24
9h30 Guermantes
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 30
18 h 30 Bussy Village

Dimanche 31
9h30 Gouvernes
11 h 00 N.D. du Val

NOVEMBRE

Fête de la Toussaint
Lundi 1er
11 h 00 N.D. du Val

Messe pour les défunts
Mardi 2
20 h 00 N.D. du Val

Samedi 6
18 h 30 Saint Thibault

Dimanche 7
9h30 Chanteloup
11 h 00 N.D. du Val

Armistice
Jeudi 11
10 h 30 Bussy Saint Martin

Samedi 13
18 h 30 Montévrain

Dimanche 14
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 20
18 h 30 Collégien

Dimanche 21
9h30 Guermantes
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 27
18 h 30 Ferrières

Dimanche 28
9h30 Gouvernes
11 h 00 N.D. du Val

DECEMBRE

Samedi 4
18 h 30 Saint Thibault

Dimanche 5
11 h 00 N.D. du Val

 

Notre Dame du Val Info - EGLISE CATHOLIQUE - PAROISSE DU VAL DE BUSSY

Bussy Saint Georges – Bussy Saint Martin – Chanteloup – Collégien – Conches – Ferrières en Brie – Gouvernes – Guermantes – Montévrain – Saint Thibault des Vignes

Prêtres : Dominique Fontaine, Michel Besse.

Rédaction : Directeur de la publication : Dominique Fontaine - Coordination : Cong-Dong Le - Rédacteurs : Luigi Changivy, Jean Dupuis, Cong-Dong Le, Pascal Legrosse, Patrick Mannier, Jean-Michel Mazerolle, Marie-Pia Baillot d'Estivaux - Mise en page : Marie-Noëlle Bijard - Maquette : Nicolas Rochereau - Site internet : Jean-Claude Samou.

33, Bd Thibaud de Champagne - 77600 Bussy-Saint-Georges

Tél : 01 64 66 39 92 – www.notredameduval.fr - Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 Un temps pour prier

 

Seigneur, avec l’Église de France,
nous sommes sous le choc
face à l’ampleur des abus commis
pendant tant d’années
par des prêtres et des laïcs.

Nous te confions toutes les personnes
qui ont été victimes de violence
et d’agressions sexuelles au sein de l’Église.
Viens panser les blessures,
viens guérir les cœurs,
viens rebâtir les personnes abîmées.
Que dans les épreuves qu’elles traversent,
elles puissent toujours s’appuyer sur Toi
et sentir ta présence à leurs côtés.
Qu’elles puissent aussi compter
sur notre écoute véritable
et notre soutien fraternel.

Qu’à l’image de ton Fils, nous apprenions
à prendre mieux soin
des plus petits et des plus fragiles
Que, par le souffle de ton Esprit Saint,
nous nous laissions tous
transformer en profondeur
pour vivre les conversions
auxquelles tu nous appelles pour faire
de notre Eglise une « maison plus sûre ».
Donne-nous ton Esprit d’humilité
pour traverser ces épreuves dans l’espérance.

Avec notre engagement humble et déterminé,
viens et rebâtis ton Église.

Cette prière est proposée
aux catholiques de France
durant tout le mois d’octobre

 

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“La Parole de Dieu est plus
coupante qu'une épée
à deux tranchants.

(Lettre aux Hébreux 4,12)

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