Notre-Dame du Val Info Fevrier 2020

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DSC_0904.JPGSacrement des malades NDV - février 2019

EDITO

Cultivons notre curiosité missionnaire

Lors de son Assemblée générale le 5 février, l’Esplanade des Religions et des Cultures va adopter sa charte. Parmi les axes de son action est privilégié « le désir de connaitre les autres religions et cultures : l’attitude demandée aux membres est de développer une curiosité vis-à-vis de la connaissance des autres religions et cultures. L’expérience montre qu’une meilleure connaissance des autres fait grandir en chacun un esprit de respect et de paix. »

C’est bien vrai, quand on est curieux de découvrir la foi des autres, ce qui donne sens à leur vie, leurs coutumes et leurs espoirs, on n’a plus peur et on peut lâcher ses préjugés. Et cela crée un climat de paix et d’entente qui peut rejaillir dans la vie des communes.

Vous le savez, les prêtres de Bussy font partie, avec plusieurs laïcs de notre paroisse, de la Mission de France. Leur mission est d’aller à la rencontre de ceux qui ne sont pas chrétiens, de dialoguer avec eux, pour enrichir l’Eglise de ce qu’ils découvrent dans la fraternité avec ces personnes athées ou d’autres religions.

C’est l’Esprit Saint qui anime les chrétiens. Mais il agit aussi dans le cœur des autres, comme le disait le Concile Vatican II. C’est Lui qui nous rend curieux mutuellement de découvrir la foi de l’autre. A Bussy, ça a commencé par les fêtes auxquelles nous nous invitons mutuellement, comme le nouvel an chinois et vietnamien le 25 janvier dernier. Et en connaissant mieux les membres des autres religions, nous approfondissons notre foi et eux aussi la leur. Un jeune de la communauté hindoue me disait : « Depuis que je vous connais, je suis amené à réfléchir à ce que je crois et au pourquoi de mes croyances, que je n’avais jamais remises en question depuis mon enfance. » Sa curiosité le fait grandir dans son chemin spirituel.

En 2019, c’est plus de 1000 personnes, en majorité des jeunes, qui sont venus visiter Notre Dame du Val et les autres lieux de cultes de Bussy. Curieux ? Oui, et heureux des découvertes qu’ils ont faites.

Père Dominique Fontaine

 

 

 

Semaine pour l'unité des
chrétiens :
Tous unis

 

Collecte des jeunes de l'aumônerie pour le Secours Catholique

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Pèlerinage d'un soir à Reims

 

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ACTUALITE

Le nouvel an lunaire

Par Cong-Dong Le

 

Sonnerie%20de%20cloche%20(002).JPGCe samedi de fin janvier, la communauté asiatique fête son nouvel an lunaire en grande pompe à la pagode Fo Guang Shan. Une multitude de fidèles bouddhistes mais aussi des français d’origine asiatique ainsi que leurs familles convergent vers la pagode pour ces premiers instants de la nouvelle année du rat. Dans la grande salle des bouddhas, les moniales sous la houlette de la Vénérable Supérieure psalmodient une longue prière d’offrande et de supplications. Que la nouvelle année soit un temps de paix, d’harmonie et de compassion, pour nous tourner vers les autres, non seulement les humains, mais aussi les autres créatures. Poursuivant la même idée, la Vénérable Supérieure Miao Da, dans son grand prêche, évoque l’actuelle épidémie qui se passe en Chine pour exhorter l’assemblée d’abord à prier pour les victimes, ensuite à faire preuve de solidarité. Il faut mettre en veille notre égoïsme pour nous tourner vers les autres, non seulement les humains mais aussi les autres créatures. En effet, nous sommes tous connectés à cette nature, mais elle ne nous appartient pas. Faisant référence à la prière interreligieuse qui a eu lieu le premier de l’an 2020, la Vénérable déclare que le vivre ensemble est sans conteste le premier pas vers une grande et totale harmonie. En présence de l’assemblée regroupée devant la salle de compassion les responsables de l’association de l’Esplanade des Religions et des Cultures sont invités à sonner la grande cloche pour signifier qu’on doit mettre en pratique tous ces bons vœux et résolutions de la nouvelle année. Le son doux et profond apporte un double message : l’un pour réveiller le cœur intérieur de chacun, l’autre porté vers le monde extérieur pour signaler notre présence active et bienveillante. Pour terminer cette matinée mémorable, comme à l’accoutumée, un grand repas végétarien est offert pour tous les participants (invités et fidèles) en signe de partage de bonheur. Enfin, pour prolonger la fête et dans la pure tradition du jour de l’an, un joli sac rouge contenant quelques objets significatifs (un sachet de riz pour le travail, une pièce d’argent pour le bien matériel, une parole de sagesse pour le bien de l’esprit) a été offert à chaque participant.

 

 

Formation « Accueillir et écouter au nom de l’Eglise »

Cette formation proposée par le diocèse de Meaux et dispensée sur le pôle de Bussy-Lagny par des animateurs-relais a pour but de nous aider à approfondir les enjeux et la dimension pastorale. Elle s’adresse à toute personne ou équipe expérimentant l’accueil en paroisse, ou désireuse de s’engager dans ce sens. Elle se déroulera en 5 rencontres proposées le soir à 20h30 selon le planning ci-dessous. Chaque module pouvant se faire au choix sur Lagny (Salle St Furcy) ou sur Bussy (Notre-Dame du Val


  Module BUSSY LAGNY
Février 1 27 25
Mars 2 25 26
Avril 3 22 23
Mai 4 13 14
Juin 5 17  

Merci de vous inscrire auprès de :
Marie-Edith Fabre 06 60 68 01 58
Marie-Thérèse Buttin 06 18 79 46 36

 

Label « Eglise verte » :
Notre Dame du Val entre dans le réseau !

Eglise%20verte%20(002).jpegLors de la réunion de l’Equipe d’Animation Pastorale de Notre Dame du Val de décembre 2019, a été votée une nouvelle dimension pour la paroisse : entrer dans la grande communauté des églises, monastères et autres établissements chrétiens des confessions catholiques, orthodoxes et protestantes appelée « Label Eglise Verte » (www.egliseverte.org).

Rendez-vous dans notre prochain numéro de Notre-Dame du Val Info pour découvrir plus d'informations sur le sujet !

Père Michel Besse

 


« Tous unis »
                                                                                                               
ŒCUMÉNISME

Par Patrick Mannier

C’est au cours de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens que s’est tenue la rencontre œcuménique du 23 Janvier 2020 au Temple de Lagny sur Marne, présidée par la pasteure Romy Legrand, entourée par Ruben (pasteur du temple baptiste), Abba Workneh Woldetensae (Prêtre Orthodoxe Copte Ethiopien), Alain Gambart, Dominique Fontaine, Michel Besse, Paul Ken, Michel Amory.

 

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Sous l’autorité de cette noble assemblée les nombreux participants de tous horizons ont entonné le chant « Si la mer se déchaîne », donnant ainsi le ton de cette soirée. En effet, le thème de la confiance en Christ a pris comme support de réflexion et de prière le texte des actes des apôtres (chap 27) relatant le naufrage de St Paul sur l’île de Malte : le vent souffle fort, le cœur est en peine et le corps souffrant, mais Jésus donne la Paix !

Rappelons l’événement : Paul est fait prisonnier pour être conduit à Rome. Le navire qui l’emmène essuie une tempête inhabituelle. Il dérive puis échoue sur une île, celle de Malte. Les passagers sont sains et saufs, selon ce qu’avait prédit l’apôtre des nations. Plusieurs miracles s’en sont suivis…

C’est ce qu’a indiqué le père Gambart en introduction : « Nous croyons en la force de la prière, … tout en nous efforçant, ensemble, de surmonter ce qui nous sépare »

Ruben renchérit : « Les témoins de St Paul le déclarent : ils nous ont témoigné une hospitalité peu ordinaire ». C’est cette même hospitalité qui s’est manifestée ce soir là, Réunis pour l’Unité, nous avons prié d’une seule voix l’Esprit Saint puis nous avons demandé pardon, ouvrant la voie à la confiance en Jésus, confiance qui nous pousse à l'action, illustrée par le chant « Mon ancre et ma voile ».

Méditant sur le psaume 107, l’assemblée s’est interrogée pour qu’aux jours sombres la foi et la confiance soient plus fortes que l’adversité. Et dans le prolongement, la pasteure nous a ensuite invités à constituer trois groupes de réflexion pour nous interroger autour de questions essentielles telles que : « Dans le texte de St Paul qui accueille qui ? Quelles sont nos craintes ? En quoi pour nous est-ce difficile d’offrir l’hospitalité ? Qu’est-ce qui, cependant, nous a permis dans une situation vécue de dépasser ces freins ? » Il en a résulté une prise de conscience partagée qui nous dit qu’il est bon de pouvoir échanger sur de vraies questions auxquelles la réponse est intégrée à une fraternité vécue et véritable ; même au sein de la tempête nous ne sommes pas seuls !

En toute logique, l’assemblée, sous l’impulsion de Ruben, a prononcé le credo, ce même credo qui réunit les églises en dépit des « tensions qui font l’Histoire mais que nous sommes amenés à dépasser ». Centrée sur la confiance, le courage de la vérité et la destruction des barrières, la prière commune qui a suivi a permis de sensibiliser sur « la Création comme don divin et le changement de nos cœurs » dont les gestes de paix sont autant de signes d’une foi riche et volontaire.

Au don de soi et au partage de la prière a succédé la quête fraternelle en faveur de l’église du Soudan du Nord où les chrétiens sont persécutés pour leur foi : La foi n’a pas de frontière ni l’amour de l’autre !

Cette soirée de partage s’est prolongée par le verre de l’amitié, tout en poursuivant nos échanges, illustrant parfaitement notre motivation chrétienne.

Merci à tous pour ce moment de découvertes et de rencontres.

 

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Après la prière pour l'unité des chrétiens du 23 janvier a eu lieu dimanche 26 au Centre St Paul de Noisiel l'ordination de Romy Legrand, la nouvelle pasteure de l'Eglise protestante unie de Marne la Vallée. Elle a reçu l'imposition des mains d'autres pasteurs et des responsables de la communauté.

 

 

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Quelques nouvelles du groupe des jeunes 18-30 ans
 
pelerinage
 
 SOLIDARITE
 
Journée de collecte pour le Secours Cathollque avec les jeunes de l'aumônerie.
 

Les jeunes de l’Aumônerie ont su faire preuve d’humilité en revêtant la chasuble du Secours Catholique le samedi 18 janvier.
Présents sur les supermarchés Leclerc et Intermarché Montévrain, les bénévoles et jeunes ont travaillé main dans la main pour la journée de collecte au profit du Secours Catholique.
Confrontés aux diverses réactions et attitudes des gens lors de la distribution des flyers, ils ont pris conscience des difficultés de la vie quotidienne.
Malgré la réticence de certains, beaucoup de personnes ont fait preuve d’une grande générosité dans une conjoncture économique pourtant difficile.

Père Michel Besse

 
 aumonerie
 
 

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DOSSIER

 

La foi des personnes handicapées 
 
 
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A l’occasion du dimanche des personnes malades et handicapées le 9 février, nous consacrons ce mois-ci un dossier à leurs témoignages. Dans notre paroisse, nous avons l’habitude de porter les personnes malades dans la prière commune, de leur apporter la communion, de célébrer en communauté le sacrement des malades. Les membres de la Pastorale des personnes handicapées aiment venir à Notre Dame du Val, parce qu’ils y trouvent une communauté qui ne les « regarde pas de travers », mais au contraire les accueille de façon naturelle comme des frères et des sœurs.

Dans les témoignages que vous allez lire, vous découvrirez des personnes avec une foi peu commune. Quelle chance nous avons de les avoir parmi nous ! Le Christ ressuscité est présent par sa Parole et par son pain dans l’eucharistie, mais il est aussi présent par son Corps souffrant, comme le dit souvent le pape François. Nos amis malades ou handicapés sont pour nous une présence réelle du Christ dont nous pouvons rendre grâce.

Père Dominique

 

Interview - La foi en Jésus nous donne une force formidable.

Par Jean Dupuis

Elisabeth Boudart nous fait partager sa foi avec les jeunes handicapés au FRAT

 

elisabeth2.JPGJean Dupuis : Elisabeth, vous êtes engagée à l’aumônerie, et vous allez régulièrement au FRAT de Lourdes avec les jeunes. Irez-vous encore cette année ?

Elisabeth Boudart : Oui, mais ce sera avec les jeunes handicapés, dans le cadre de la Pastorale des handicapés qui organise régulièrement des rassemblements et des pèlerinages pour toutes les personnes handicapées du diocèse. Nous serons accompagnés par frère Marc, de la fraternité des Serviteurs de Jésus (Rosay en Brie) dont la vocation est d'aider les handicapés.

J.D : Pourquoi cette présence de jeunes handicapés au FRAT ?

E.B : Ils sont des jeunes comme tous les autres jeunes, et ils ont le droit de ne pas être mis à l'écart. En plus, c’est bien que les lycéens, collégiens et jeunes professionnels rencontrent des jeunes différents d'eux, et différents de ceux qu'ils côtoient habituellement. Enfin les handicapés peuvent leur apporter beaucoup.

J.D : Que peuvent-ils leur apporter ?

E.B : je vais donner une réponse personnelle. Étant moi-même handicapée, je veux apporter ma joie de vivre. Le handicap est une barrière, une souffrance. Mais la Foi en Jésus qui nous fait vivre avec Lui nous donne une force formidable : l’espérance. L'espérance donne la persévérance, et la joie. Chez moi la joie a été accrue lors des JMJ de Pologne, en 2016. Quand j'ai vu la soutane que Jean-Paul II portait lors de l'attentat de 1981 à Rome, percée de trous et maculée de sang, j'ai ressenti une chaleur intérieure et une énergie physique qui m'ont permis, pour la première fois, de marcher ! Maintenant encore je peux marcher en étant aidée, ou bien en poussant mon fauteuil. Je n'oublierai jamais cette grâce reçue. J'aime communiquer autour de moi le bonheur de croire en Jésus. Quand je suis avec les jeunes, j'aime créer une ambiance chaleureuse, et les jeunes aiment cela. Je l'ai ressenti souvent à l’aumônerie de Bussy.

J.D : Les jeunes handicapés parlent-ils de leur foi ?

E.B : Oui, surtout les jeunes handicapés mentaux qui ont beaucoup de sensibilité. Ils n'hésitent pas à dire ce qu'ils croient. Ce sont eux qui nous évangélisent. Je le dis souvent aux parents qui craignent d'envoyer leurs enfants dans des groupes où il y a des handicapés. Cette peur est injustifiée, car la rencontre est toujours éducative.

J.D : Ce FRAT de Lourdes est plein de promesses. Nous serons près de vous par la prière.

 

Témoignage - Le baptême, pourquoi maintenant ?

Par Alicia

Je m'appelle Alicia. Je recevrai le baptême à Pâques 2020. À l'âge de 29 ans.

 

alicia2.jpgPourquoi maintenant ? » : c'est la question que m'ont posée mes proches.
Il n'y a pas de bon moment pour recevoir le baptême. Car il n'y a pas de bon moment pour une rencontre.
Et il n'est jamais trop tard pour s'apercevoir qu'une rencontre a changé notre vie.
J'ai entrepris ce chemin vers le baptême car je voulais reconnaître pleinement la place de Jésus dans ma vie. Une place qu'il n'a jamais quittée, mais que je ne percevais pas avec autant d'importance.
Aujourd'hui, je ne m'imagine pas continuer sans Lui. Et tout ce que je pourrai entreprendre, ressentir, accomplir, obtenir, vivre par la suite, de bon comme de mauvais, ne saurait avoir de sens si je n'étais pas avec Lui.
Je ne peux pas dire que je ne croyais pas en Dieu avant d'être catéchumène, car la foi est un sentiment qui grandit peu à peu. Ni que le baptême est « une preuve » de foi.
Mais c'est laisser entrer la vérité.
Ne pas être baptisée maintenant, ce serait comme refuser de reconnaître l'amour de Dieu et tout ce qu'Il fait pour moi, pour nous.
Je suis née avec une maladie invalidante qui me prive de mes forces musculaires et par la même occasion, de bien des expériences basiques et humaines.
Pour autant, j'ai eu la chance de faire beaucoup de choses : voyager, étudier, aider, travailler, donner, aimer… Car le Seigneur a toujours mis sur ma route des indices, des solutions, des outils pour contredire une réalité brutale.
Bien sûr, ce n'est pas toujours aussi clair et évident, et comme tous les êtres humains qui vivent des épreuves difficiles, je suis facilement tentée par la fatalité.
Mais avec le recul, et en faisant la rencontre d'autres catéchumènes, j'apprends à reconnaître la Grâce de Dieu.

Il donne à chacun de nous des bonheurs et des douleurs, des choses que nous ne serons jamais en mesure de comprendre totalement, parfois des choses que nous n'avons pas demandées, que nous redoutons… Mais dans tout cela, il nous donne avant tout une personnalité, le talent d'être nous-mêmes, une existence unique.
Chaque être humain est une création différente : voilà un précieux cadeau !
J'ai entrepris ce chemin vers le baptême avec l'idée que cela m'éloignerait peut-être des autres, de moi-même, du monde que je connaissais.
Et finalement, je suis entrée dans une famille encore plus grande et plus aimante, faite de gens avec lesquels je partage énormément de valeurs, pour lesquels j'ai de l'affection, que je comprends et qui me comprennent…
Contrairement à ce que je pensais, la foi m'a permis d'être plus proche des autres, parfois sans avoir à prononcer un mot.
J'attends avec impatience le jour de notre baptême, avec pour seule volonté d'accueillir Jésus en moi.
Je ne cherche pas à être une autre personne, mais une meilleure version de ce que Dieu a fait de moi.
P
eut-être que certaines personnes ont déjà envisagé le baptême en se disant qu'ils n'étaient pas assez « vertueux » ou « sages » pour cela… Qu'ils n'étaient pas prêts… Pas faits pour cela…
Je suis moi-même passée par ces doutes.
Je voudrais leur dire que nul n'est défavorisé devant l'Amour du Seigneur. Le seul amour inconditionnel. Tout le monde y a droit.
Et qu'il ne s'agit pas d'être exemplaire, parfait, sans faille… Il ne s'agit pas non plus d'être baptisé ou non. Il s'agit de croire en la force, la fierté, la considération, l'espoir que Dieu met en vous.
Pour ma part, je suis quelqu'un de vivant et de rêveur. Souvent, j'ai cru que j'avais tort de croire aux belles choses et d'espérer.
Et même lorsque toutes les preuves sont réunies pour me faire perdre espoir, je ne peux m'empêcher de penser que Dieu nous a créés avec nos pensées, nos désirs et nos secrets. Et que ce n'est pas pour rien !
Croyant ou non, pratiquant ou non, chrétien ou non, je pense que nous ne devons pas avoir honte d'être ce que nous sommes. Même si ce n'est pas en accord avec notre religion, à la virgule près. Car ce qui compte, c'est de ne pas déshonorer par le mal, le monde que Dieu a voulu bon.

 

LIVRE Poisson lune, témoignage sur une maladie rare
Par Thérèse Fournier,
auto édition, octobre 2019

Par Jean Dupuis

 

livre.jpgEn 2011 Thérèse Fournier vivait en Bretagne une carrière de chanteuse reconnue. Mais cette année là, celle de ses trente ans, elle ressent des souffrances et des angoisses imputées à une dépression nerveuse. Les médicaments antidépresseurs et les médecines alternatives n'ont aucun effet. Son état s'aggrave et l’empêche de poursuivre sa vie artistique et sociale. Elle se sent incomprise.

En 2015 elle lance un appel au secours à ses parents qui l'accueillent dans leur maison de la banlieue parisienne. A nouveau, les médecins la confinent dans des traitements contre la dépression. Au printemps 2016 elle est admise à l’hôpital psychiatrique où elle va rester 24 jours. Ce sont des jours d'enfer : violence des médicaments psychotropes, sensation d'être observée mais pas aidée. Pendant deux ans, elle suit une formation d’éducatrice alors qu’elle souffre de troubles physiques non expliqués (ou justifiés par la prise d’antidépresseurs), et les angoisses sont toujours très présentes.

Après avoir décroché son diplôme d’éducatrice en 2018 elle suit ses parents qui déménagent dans le sud-ouest où elle trouve un emploi dans un foyer. Mais son état continue à se dégrader. Elle est à nouveau hospitalisée, encore en psychiatrie. « Il n'y avait plus rien en moi, rien que le vide... ils ont anesthésié mon mental ». Ses troubles physiques ne sont pas pris en compte. La prise de poids donne à son visage l'aspect d'un « poisson lune ». Seul l'amour très fort de sa famille et pour sa famille la détourne du suicide.

Puis vient le grand changement. Fin 2018 son médecin traitant prend le temps de l'examiner. Il reconnaît les symptômes d'une maladie rare : la maladie de Cushing caractérisée par une excès de sécrétion d'une hormone, le cortisol. Le service d'endocrinologie du CHU confirme ce diagnostic et annonce la nécessité d'opérer pour extraire un adénome sur l'hypophyse. La maladie de Cushing, lui dit-on, est grave, mais se soigne. L’opération n'est pas sans risque mais elle est réalisable. Pour Thérèse ces annonces sont une grâce : elle n'est pas folle ! Elle peut guérir ! Après les « portes fermées de l’hôpital psychiatrique » elle découvre « des portes qui s'ouvrent » !

L’opération chirurgicale est réalisée avec succès en février 2019. Peu à peu elle retrouve ses ressources naturelles, son envie et sa joie de vivre, son humour...

On peut dire que Thérèse est une ressuscitée. Elle n'emploie pas ce mot mais je crois qu'il exprime bien sa libération de la débâcle physique et morale où elle avait été précipitée par plusieurs années d'obstination dans l'erreur de diagnostic.

Thérèse savoure la chance qu'elle a d'être en vie et que sa famille tient à elle et l'aime… « La foi m’a permis de rester en vie. Pour moi, quand il n’y avait plus rien, il se trouve qu’il n’y avait plus que ça. » C'est parce qu'elle a été soutenue qu'elle est attentive aux autres et qu’elle essaie de les aider par des actions d’information. Elle l'écrit dans le poème qui termine son livre : « Aujourd'hui je reviens, je tends la main... j'espère ! ».

Ce témoignage de vie rédigé dans un style alerte est émouvant et pose la question du comportement à adopter face à la maladie : l’écoute, la présence… Il faut le lire. D'autant plus que les paroissiens de N.D du Val reconnaîtront vite l'auteure et ses parents ! 

Poisson lune est en cours de réédition. Il sortira en mars aux éditions Vent des lettres. On peut le commander dès maintenant en allant sur le site de Thérèse : lesitede therese.com ou l'acheter auprès du Père Dominique qui en a plusieurs exemplaires
(Référencé à la bibliothèque)

 

Interview - 3 questions à Encarnacion

 Par le Père Dominique Fontaine

Vous avez peut être remarqué à la messe de Notre Dame du Val une dame aveugle. Elle s’appelle Encarnacion, elle est mal voyante et sourde. Elle nous a étonnés en proposant durant l’Avent des bougies de sa confection au profit du Secours Catholique. Elle a répondu aux questions du P. Dominique autour d’une galette, avec l’aide de son amie Céline, qui est mal entendante et connait la langue des signes dans la main.

 

Encarnocion

Dominique Fontaine : Encarnacion, qu’est ce qui vous a motivée à proposer ces bougies pour le Secours Catholique ?

Encarnacion : J’ai déjà fait des dons pour aider les personnes pauvres. Mais financièrement c’est un peu compliqué pour moi. C’était plus facile pour moi de fabriquer des bougies. J’ai pensé à la période de Noël où il ne faut pas laisser seules les personnes pauvres. A l’église, je ne voyais pas et n’entendais pas les personnes qui achetaient mes bougies. Heureusement que Céline et Antonio étaient là pour parler aux gens. Je suis contente que cela ait plu. Je viens à la messe mais on a du mal de communiquer. Je serais heureuse de pouvoir mieux voir les gens.

D.F : Vous venez souvent aussi à Notre Dame du Val en semaine.

Enc : Oui j’y viens toute seule, je connais bien le chemin depuis chez moi. Je prie devant le tabernacle et l’icône de la Trinité. Parfois j’entends des sons mais je ne sais pas d’où ça vient. Parfois aussi je vois un peu de lumière. L’autre jour, j’ai senti comme un feu qui brûle. A la messe, quand il y avait des feuilles de chants, je n’arrivais pas à lire. Avec l’écran, j’arrive à lire un petit peu quand c’est des grosses lettres en blanc sur fond noir.

D.F : Comment gardez-vous la foi et l’espérance alors que vous n’entendez pas et ne voyez pas ?

Enc : Oui, je suis souvent dans les ténèbres. Il faut de la patience. Avant, je n’en avais pas, mais à force j’en ai acquis. Ma foi était simple, je l’ai approfondie. Je m’étais rendu compte que je n’avais pas fait ma confirmation. Je l’ai faite en 2009 avec la Pastorale des personnes mal entendantes. Je serai présente le 9 février pour la journée des malades.

 

Interview - Une communauté chaleureuse et accueillante

 Par le Père Dominique Fontaine

Frère Marc est, avec sa communauté de la Communion Fraternelle de Jésus Serviteur, responsable diocésain de la Pastorale des personnes handicapées. Il aime venir à Notre Dame du Val et nous dit pourquoi...

 

FREREMARCDSC09057.JPGDominique Fontaine : Quelle mission l’évêque vous a-t-il confiée ?

Frère Marc : Il nous a demandé des trouver les moyens d’avoir des réponses pastorales adaptées pour accueillir et aider dans la foi les personnes handicapées et leurs familles. Dans le département, il y a un fort isolement géographique de ces familles et des personnes en foyer. L’évêque a souhaité qu’on crée un lieu référence à Rozay en Brie, une maison de famille où ils se sentent chez eux, dans un cadre et avec une présence affective rassurants. On y vit la communion fraternelle, dans des célébrations adaptées. On organise aussi des pèlerinages, des accompagnements à des rendez-vous médicaux, des visites à domicile, etc.

D.F : Est-ce qu’il n’y a pas un risque de rester « entre soi » ?

Fr M : Notre souci est de créer des liens solides avec des paroisses. C’est le deuxième volet de notre mission ecclésiale. En effet, beaucoup se sentent un peu exclus de leur paroisse. Quand une famille arrive à la messe avec un enfant autiste qui est turbulent ou se met à pleurer, s’ils ressentent que des gens les regardent de travers, ils vont se sentir rejetés. Des adultes qui ont un handicap psychique sont très sensibles aux regards qu’on porte sur eux : S’ils ne sont pas accueillis la première fois qu’ils viennent à l’église, ils ne pourront pas revenir une deuxième fois.

D.F : Pourquoi aimez-vous venir à Notre Dame du Val ?

Fr M : Justement, quand on y vient, on se sent toujours bien accueillis. Pas seulement dans cette belle église chaleureuse et pratique pour nous, où il n’y a pas de marches à monter, mais aussi dans les salles où on fait nos rencontres et nos repas fraternels. Et c’est surtout la communauté que vous formez. Dans cette communauté paroissiale, on ne sent pas de supériorité, chacun est à sa place. C’est très évangélique et ça fait du bien.

D.F : La dernière fois que vous êtes venus, c’était le 15 décembre pour la lumière de Bethléem.

Fr M : Nous n’avons eu que des retours positifs. Tous n’ont qu’une hâte, c’est qu’on revienne bientôt. Cela a été une vraie fête, un vrai rassemblement d’Eglise, dans un climat de simplicité dans les relations, avec des participants d’horizons très différents : nos familles qui étaient venues nombreuses, les paroissiens, les scouts, les représentants des autres religions, le groupe Gospel.

Un des signes, c’est que ceux qui vivent en foyer ne sont pas restés avec leurs éducateurs et se sont mélangés. A la fin les éducateurs courraient partout pour les retrouver ! Le goûter a été très convivial. Ils ont tous voulu repartir avec la lumière de Bethléem. Cette lumière qu’on s’est transmise, les professionnels l’ont vraiment vue comme un signe de fraternité et comme un lien qui continuerait à nous unir après cette journée 

 

Interview - « Les hospitaliers » : Témoignage à la Vérité !

Chaque année depuis 1923, des bénévoles appelés « hospitaliers » accompagnent des personnes âgées, malades, handicapées à Lourdes, pour accomplir les paroles de Marie : « Allez boire à la Source et vous y laver, que l’on vienne ici en procession ».
Thibonnet hospitalière et également membre du Secours Catholique de Bussy, nous en dit plus sur cette pastorale

Par Patrick Mannier

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Patrick Mannier : Françoise, tu es bénévole à l’Hospitalité de Lourdes depuis plusieurs années ; quel est le témoignage que tu peux apporter ?

Françoise Thibonnet : Être hospitalier signifie concrètement prendre sur son temps, être auprès des plus souffrants.
Comme beaucoup de personnes, dans mon cas, c’est au départ une rencontre « multifacettes », d’abord avec une équipe qui forme, soutient et accompagne pour qu’à notre tour nous soyons aptes à apporter toute l’assistance voulue aux personnes dépendantes. En tant que bénévole on n’est jamais livré à soi-même, jamais isolé, et l’expérience révèle que le bénévolat est un véritable vecteur de charité à cause aussi de la charge émotionnelle qu’il procure.

P.M. : Pour devenir membre bénévole, que faut-il ?

F.T : Une foi généreuse est indispensable pour ne pas trahir l’esprit de l’Evangile « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Cela suppose au départ de répondre à un appel personnel et d’agir sans attendre de retour. C’est une forme de don de soi, même ponctuel et on s’aperçoit qu’en donnant on reçoit bien plus encore.
Si je suis nantie de cette foi alors ma disponibilité se fera plus importante. Ne devons-nous pas être des instruments dociles dans les mains du Seigneur ?
C’est une douce addiction : à consommer sans aucune modération !

P.M : Quelles sont les ressources d’un tel pèlerinage ?

F.T : Pendant 5 jours, nous vivons ensemble. Un tel déplacement demande en effet beaucoup d’organisation mais également de moyens. Nos ressources proviennent uniquement des quêtes et des dons (déductibles des impôts) et également de sponsors.

P.M : Quels sont les besoins actuels de l’Hospitalité ?

F.T : Plus de bras ! Les bénévoles viennent à manquer à certains moments ; tout repose alors sur les seules hospitalières présentes.
Tous les âges, toutes les compétences sont les bienvenus, car les besoins sont variés et étendus : aide aux repas, soins d’hygiènes, déplacement dans le sanctuaire.
Si nous prenons 80 malades, il nous faut entre 2,5 et 3 fois plus d’hospitaliers : professionnels de santé, médecins, aide soignants et infirmiers !

P.M : Une devise ?

F.T : Les membres sont amenés à vivre une fraternité active, ensemble entre bénévoles et de concert avec les malades et handicapés. La devise de l’Hospitalité est : « La finalité de l’amour est le service ».

P.M : En conclusion ?

F.T : Il y a plusieurs façons de témoigner de l’Amour du Christ ; être bénévole au sein de l’hospitalité est une belle façon de témoigner de la Vérité, sur le chemin de la charité. Venez nous rejoindre ! Se mettre en tenue de service apporte tellement de joie ! Le prochain pèlerinage sur notre diocèse se déroulera du 29 juin au 4 juillet. Le thème de cette année est : « Je suis l’Immaculée Conception ! »

> Contact : Françoise Thibonnet :06 64 96 09 36
Plus d’informations sur le site : http://www.hospitalitedemeaux.fr/

 

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 VIE PAROISSIALE

Pèlerinage d’un soir !

Bussy-Reims, un après-midi de découverte et de prière

Par le groupe des pèlerines

 

Reims.jpgQuelle joie pour nous, de partir dans la camionnette 9 places fraîchement acquise par le père Michel pour le plus grand bonheur des paroissiens de Notre Dame du Val.

Apparemment, au fil de notre conversation, après Jouarre, Reims et Amiens, beaucoup de destinations fourmillent dans la tête du père Michel, qui a une âme de globe-trotteur.

Nous voilà donc parties pour voir le son et lumière sur la cathédrale de Reims.

En route, en regardant défiler le paysage, nous échangeons sur les choses qui se font à la paroisse, la famille, et les sujets d'actualités, incluant le chauffeur, mais sans le déconcentrer sur la conduite !

Arrivées à Reims (par l’entrée de la ville où se trouve le stade où joua la première équipe féminine de football de France), nous découvrons la basilique Saint Rémy et les restes de la petite église où a été baptisé Clovis, devant laquelle se trouve sa statue. Au centre-ville nous faisons quelques achats (spécialités de Reims : biscuits à la cuillère et champagne).

Après la visite de l’intérieur de la cathédrale, nous nous installons sous une pluie fine avec un bon café au lait et un pain au beurre (spécialité antillaise préparée par Fernande).

Le spectacle commence. La musique environne les centaines de spectateurs. Concentrés malgré la fine pluie, tous sont admiratifs. Les lumières « laser » multicolores habillent la façade de la cathédrale et se jouent sur plusieurs thèmes. On en prend plein les yeux durant 15 minutes.

Et, nous revoilà sur la route pour le retour à Bussy-Saint-Georges, des lumières pleins les yeux. Parties à 16h, nous sommes rentrées à la maison à 22h.

Merci à toutes les « pèlerines d’un soir » pour cette belle après-midi : Fernande, Jeanne, Georgette, Huguette, Louise, Elisabeth.

 

 

Au service de la mission, les ressources

 

DSCF26951%20(002).JPGLe mardi 28 janvier 2020, sur l’invitation de Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux et du père Dominique Fontaine, paroissiens et donateurs se retrouvent l’espace d’un soir autour du pasteur et de son équipe de gestion pour aborder un thème souvent « tabou » : Les ressources pour la mission de l’Eglise. Le constat est simple : L’Eglise qui ne vit que par les dons, se voit de plus en plus déficitaire. Comment arriver à l’équilibre financier sans pour autant réduire l’ambition pastorale ? Voilà le défi lancé par l’évêque depuis sa prise de responsabilité du diocèse de Meaux il y a 7 ans. Une gestion plus saine « en bon père de famille » (diminuer les dépenses, augmenter les ressources) a réduit le déficit de 30%. C’est encourageant mais largement insuffisant car la part des ressources n’augmente pas en
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conséquence. Sous l’égide de l’évêque, l’Association Diocésaine de Meaux a multiplié des initiatives dans ce sens en essayant de fidéliser les donateurs existants, remobiliser les anciens donateurs, rechercher de nouveaux donateurs. Mais cet effort doit trouver écho auprès des communautés paroissiales afin de relayer ces messages auprès des gens. Il faut comprendre la différence entre la gratuité (réelle !) des services de l’Eglise et les frais qui l’encombrent. Cet aspect matériel fait partie intégrante de la vie de l’Eglise qui exige notre compréhension et notre collaboration totale. Il faut dire aussi que nous sommes largement bénéficiaires de ces œuvres telles que l’agrandissement de notre maison paroissiale et la future chapelle de semaine. A chacun de nous de prêter une oreille attentive et un cœur toujours ouvert à cet appel. 

Cong Dong Le

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AGENDA

 

Pensez-y ! Terre-Sainte-Mars-2020.jpg

RENCONTRE D'INFORMATION
SUR LE PELERINAGE EN TERRE SAINTE
du 19 au 28 octobre

Mardi 4 février
à 20h30 Salle Saint Furcy à Lagny

 

Lundi 3 février
Réunion équipe de proximité de ferrières
Chez Michèle Duvaux

Mardi 4 février
Rencontre des mères (Groupe Parenthèse)
à 20h00 à NDV

Rencontre d'information sur le pèlerinage
en Terre Sainte du 19 au 28 octobre
à 20h30 Salle St Furcy à Lagny

Mercredi 5 février
Assemblée générale de l'esplanade des religions et des cultures
à la Pagode Fo Guang Shan

Samedi 8 février
Visite des maisons deretraite par les jeunes de l'aumonerie

Lundi 10 février
Groupe espérance et vie

Personnes veuves
à 14h00 salle Saint Pierre à Lagny

Samedi 15 février
Messe de la communauté tamoule

à 15h30 à NDV

Dimanche 16 février
Messe de la communauté vietnamienne
à 10h00 à l'Eglise Saint Georges

Lundi 24 février
Equipe d'animation pastorale

à 20h30 à NDV

Mardi 25 février
Equipe de proximité de Montévrain

Vendredi 28 février
Equipe de proximité de Collégien

Dimanche 1er mars
Appel décisif des catéchumènes adultes
à 15h00 à la cathédrale de Meaux

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Accueil - écoute – Accompagnement le jeudi de 17h à 19h00.
Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Horaires des messes

Les messes en semaine :
Mardi et jeudi 19 h 00 N.D. du Val
Mercredi 18 h 30 N.D. du Val

Chaque vendredi à 12h15
En période scolaire :
Centre Scolaire Maurice Rondeau
Hors période scolaire :
Oratoire Notre Dame du Val

Adoration eucharistique:
Jeudi 19 h 30 N.D. du Val
Vendredi 15 h N.D. du Val

FEVRIER

Samedi 1er
18 h 30 Saint-Thibault

Dimanche 2
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 8
18 h 30
Montévrain

Dimanche 9
11 h 00 N.D. du Val

Dimanche des malades,
Sacrement des malades

Samedi 15
18 h 30 Collégien

Dimanche 16
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 22
18 h 30 Ferrières

Dimanche 23
9 h 30
Bussy St Martin
11 h 00 N.D. du Val

Mercredi des Cendres

Mercredi 26
20 h 00 N.D. du Val

Samedi 29
18 h 30 Gouvernes

 

MARS

Dimanche 1er
11 h 00 N.D. du Val

Samedi 7
18 h 30 Saint-Thibault

Dimanche 8
9 h 30 Chanteloup-en-Brie

11 h 00 N.D. du Val

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Un temps pour prier

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  Prière pour les malades

Seigneur notre Dieu,
Nous ne savons finalement pas grand'chose de Toi.
Tu restes mystérieux.
Mais depuis que Jésus est venu à notre rencontre,
nous savons que Tu prends soin de nous,
tout comme un Père.
Nous te disons notre joie de Te connaître ainsi.

Seigneur, Jésus, en écoutant ton Evangile,
Nous comprenons que Tu es l’un de nous.
Toujours proche.
Comme un ami ou comme un frère.
Infiniment vivant, tu poses ta main sur nous.
Tu nous appelles à la confiance.
Nous te disons notre joie de Te connaître ainsi.

Esprit de Dieu, souffle de vie,
Tu habites au cœur de notre cœur.
Tu souffles en nous une brise légère.
Tu nous emmènes au large.
Tu nous proposes ta paix.
Nous te disons notre joie d’être habités par Toi.

Dieu, Père, Fils et Esprit Saint,
Vous nous donnez des proches, des amis,
Des confidents, des frères.
Et nous aimons cette Eglise-là.
Et nous vous bénissons pour tous ces frères
qui marchent à nos côtés
et qui nous ouvrent à l’espérance,
à la foi et à l’amour.

 

 

Cette prière sera dite par l’assemblée
lors de la messe du dimanche 9 février
à Notre Dame du Val
à l’occasion du sacrement des malades.

 

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Par cette onction sainte,
que le Seigneur,
dans sa grande bonté,
vous réconforte
par la grâce de l’Esprit Saint.
Amen.
 
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